Fidor et ses services sont désormais disponibles en France après que la BPCE ait discrètement lancé la néobanque dans le pays. Cependant, celle-ci ne propose pas encore de carte ou de compte bancaire.
D’origine allemande, Fidor a été racheté par la BPCE en 2016. En Allemagne, elle séduisait alors 400 000 usagers et 160 000 clients permanents. À cette époque, l’on supposait alors que le groupe allait rapidement faire débarquer sa nouvelle néobanque en France. Malgré tout, l’organe central a préféré attendre avant de se lancer en France, souhaitant d’abord tester le potentiel de son acquisition en Algérie via une filiale de Naxitis. Néanmoins, celle-ci a finalement décidé de proposer Fidor aux français, lors d’un lancement qui s’est fait avec discrétion. De fait, le groupe BPCE n’a même pas annoncé officiellement l’arrivée de la néobanque en France.
Concernant la banque en ligne et ses services, ils s’articulent autour d’un forum de discussion qui permet aux utilisateurs de profiter d’avis en ligne, de discussions et d’une interface semblable à un fil d’actualité. Un système de récompense est également disponible, de façon à ce que les contributeurs les plus actifs soient rémunérés à hauteur de 10 euros par mois, pour les trois utilisateurs qui sont les plus actifs. La contribution dépassant les 10 commentaires et le parrainage de nouveaux membres profite d’un bonus de 50 centimes d’euros.
Outre l’aspect communautaire, Fidor propose aussi des places de marché visant les produits financiers tels que des fintechs comme Younited Credit ou des produits appartenant à la BPCE, à l’exemple du Pot Commun.