Défini comme une alternative aux banques traditionnelles, Compte Nickel a profité de 2017 pour creuser son avance sur ses concurrents N26 et Revolut.
À l’origine, le Compte Nickel se destinait à une clientèle d’interdits bancaires. Néanmoins, il a suffit de peu de temps pour que ce dernier s’adresse à une clientèle beaucoup plus large et passe même le cap de 800 000 clients français à la fin du mois de janvier 2018. Racheté par le groupe BNP Paribas l’an dernier, il ne cesse d’avoir une croissance impressionnante. Pour rappel, la néobanque enregistre environ 30 000 nouveaux clients tous les mois. À un tarif de 20 euros par an, chacun peut obtenir et gérer un compte directement chez le buraliste.
Si d’autres banques du même type se sont lancées, elles ne n’arrivent définitivement pas à la cheville de Compte Nickel. Les trois autres acteurs du secteur, à savoir N26, Revolut et C-Zam sont en retrait.
Malgré le fait que ces banques se présentent aujourd’hui comme des alternatives et non comme des acteurs très importants du secteur, toutes ont réussi à séduire une clientèle prête à changer d’expérience. Là où Compte Nickel comptabilisait 800 000 ouvertures de compte à la fin de l’année 2017, le chiffre est de 200 000 pour le berlinois N26 et Revolut. En quatrième place, C-zam, un plus petit acteur qui est tout de même à l’origine de plus de 100 000 ouvertures de compte.
En terme de date de lancement, Compte Nickel est le plus ancien puisque lancé en 2014. Les autres banques ont toutes trois vu le jour en 2017. D’ailleurs, il sera intéressant de constater les résultats soutenus par ces récents groupes après 3 ans d’existence. Nul doute que Compte Nickel a ouvert une perspective nouvelle à une clientèle qui souhaitait se porter sur un secteur novateur. De fait, l’on peut largement supposer que toutes trois assisteront à une croissance exponentielle dans les années à venir.
