La banque française a annoncé qu’elle transformait son environnement bancaire afin de s’adapter à la multiplication des services numériques. Pour se faire, elle va investir un milliard d’euros.
Voilà l’enjeu principal des banques françaises, réussir leur transformation numérique tant en interne qu’en externe afin de rester concurrentiel. Si beaucoup de français se disent prêts à quitter leur banque traditionnelle pour une autre (traditionnelle, néobanque…), cela n’empêche pas ces dernières d’investir dans les enjeux du numérique. De fait, les caisses régionales du Crédit Agricole se consacrent massivement au domaine de l’informatique.
Dans un communiqué, le groupe financier a indiqué que la somme totale sera investie au cours des trois prochaines années. Quant à l’objectif, il sera non seulement d’améliorer l’informatique du Crédit Agricole, mais aussi de proposer de meilleurs services numériques. De fait, Raphaël Appert, Premier Vice-président de la Fédération nationale du Crédit Agricole précise : « Les ambitions fortes portées par les Caisses régionales en matière d’offres, de distribution, et d’efficacité industrielle se traduisent aujourd’hui par des évolutions informatiques indispensables pour accompagner la transformation du Crédit Agricole, et lui permettre de continuer d’apporter le meilleur service à ses clients ». Pour se faire, c’est le Crédit Agricole Technologies et Services (CATS) qui se chargera d’effectuer les transitions. Véronique Flachaire, présidente de CATS se réjouit : « Pour mettre en œuvre cet ambitieux projet, CATS peut compter sur le soutien plein et entier des Caisses régionales de Crédit Agricole qui vont investir, sur les trois prochaines années, plus de 1 milliard d’euros dans cette transformation ».
Trois projets majeurs devraient être accomplis d’ici l’an prochain : la mise en place d’une organisation dite agile, la migration vers les technologies DevOps ainsi que le développement des applications à partir d’API. Pour se faire, le Crédit Agricole explique s’inspirer directement des pratiques issues « de la Silicon Valley » selon le directeur général de CATS, Serge Madgeleine.