Le 22 janvier, le Crédit Agricole du Morbihan a annoncé ses résultats pour l’année 2017. De façon générale, l’exercice apparaît satisfaisant malgré des taux bas.
En termes de chiffres, la banque mutualiste annonce une collecte en hausse de plus de 5% à 11,5 milliards d’euros. Concernant le résultat net, il progresse pour sa part à plus de 36,2 millions d’euros par rapport à un chiffre de 32,7 millions d’euros en 2016. Le chiffre d’affaires atteint les 202,5 millions d’euros, soit une légère baisse de 1,3% par rapport à l’année 2016. Le directeur général Pierre-Louis Boissière évoque une année et particulièrement un contexte « difficile » dans laquelle le Crédit Agricole du Morbihan a tout de même su tirer son épingle du jeu.
Concernant ces bons résultats, ils sont particulièrement dus à la maitrise du coût du risque, qui enregistre une baisse de 27,9%, et aux charges de fonctionnement qui ont diminué de 0,3%. Pierre-Louis Boissière mentionne aussi un bon dynamisme et précise : « Nous revenons enfin à des taux à 10 ans supérieurs aux taux des PEL et des livrets A, c’est un retour à la normale après l’inversion de 2012 ».
À ce jour, le Crédit Agricole du Morbihan rassemble pas moins de 1100 salariés et recense pas moins d’une cinquantaine d’embauches par an. Sollicitée par 450.000 clients, dont 20 000 nouveaux clients en 2017, la banque française propose 80 points de vente et 44 caisses locales.
Quant à ses projets, la banque souhaite majoritairement investir dans les services numériques afin de compléter pleinement sa transformation. Le président du Crédit Agricole du Morbihan, Hervé Le Floc’h indique : « On laisse le choix au client de décider de la manière dont il va entrer en contact avec nous […] C’est ce que nous appelons le 100 % humain, 100 % digital ». Les recrutements prévus dans l’année tiendront compte de cette spécificité et les candidats concernés devront précédemment avoir été formés aux pratiques inhérentes aux nouvelles technologies. D’autre part, le groupe a également fait le choix d’investir pas moins de 100 000 euros l’an dernier dans le lancement du « Village by CA », un projet chargé de soutenir douze startups sélectionnées sur une période d’un an.