Malgré le fait que les fintechs constituent les entreprises de la finance de demain, la majorité d’entre elles peinent à gagner en notoriété.
Bon nombre d’acteurs de la fintech ont obtenu des résultats prometteurs durant l’année 2017. La banque mobile berlinoise N26, par exemple, a démontré son expansion en indiquant avoir séduit environ 200 000 nouveaux clients au cours de l’année 2017. Particulièrement axées sur une utilisation mobile basée sur le temps réel, ces nouvelles banques s’adressent à une cible jeune, et surtout, en demande. Un chiffre clef met particulièrement en lumière ce phénomène : le fait que « 7 [millennials] sur 10 préfèrent se rendre chez le dentiste plutôt que dans leur agence bancaire », selon le Millenial Disruption Index. Malgré la conquête de cette génération aux usages connectés, les fintechs peinent encore à se faire connaître plus largement.
Réalisée de façon annuelle par Bain & Company, l’étude sur les comportements bancaires en France tend à démontrer ce phénomène. Sur un panel de 17 noms cités par le cabinet de conseil, peu d’acteurs de la fintech ont pu se mettre en valeur. Mais certains se démarquent tout de même de la masse, majoritairement Paypal.
Si la majorité des noms cités n’a pas fait sourciller la plupart des français, beaucoup ont réagi lorsqu’ils ont été questionnés sur PayPal. La solution de paiement est connue par 81% des sondés et elle a été utilisée par presque 25% d’entre eux. L’autre acteur à avoir tiré son épingle du jeu est Compte Nickel. S’il était établi que le service bancaire dépasse largement ses concurrents N26 et Revolut, il se trouve qu’il fait aussi ses preuves en termes de notoriété. 20% des personnes sondées connaissent l’entreprise bancaire et entre 0,5% et 1% l’ont utilisé. Par comparaison, N26 est connu par 3% des français interrogés.
