L’un des porte-parole des fintechs françaises a récemment déclaré que les jeunes pousses souhaitaient avoir un accès moins restrictif aux données bancaires.
Pour rappel, une nouvelle directive européenne a été mise en place au début de l’année. Visant directement les services de paiements, la DSP2 souhaite favoriser l’innovation et la concurrence. Néanmoins, contrôle et respect de la sécurité des données doivent eux aussi être mis en oeuvre.
Dans cette même lignée, un porte-parole a déclaré que les fintechs françaises souhaitaient dépasser le plan de Bruxelles afin de renforcer la concurrence, aussi souhaitée par le DSP2. Plus concrètement, les jeunes pousses voudraient pouvoir accéder aux comptes de crédit et d’épargne. Actuellement, elles ont seulement un accès concernant les comptes courants de leurs clients. De fait, Joan Burkovic -fondateur de la startup Bankin, considère que 80% des comptes et de leurs données ne sont pas accessibles via les API mises en place pour respecter la DSP2. Actuellement, les fintechs peuvent avoir un accès à ces données grâce au web scraping, une méthode qui divise en raison des risques de cybersécurité.
Si les fintechs ont réussi à avoir un premier accès, elles aimeraient que celui-ci soient plus complet afin de pouvoir proposer de nouveaux services à leurs clients. Cependant, le sous-directeur à la direction générale du Trésor, Jérôme Reboul, ne semble pas être de cet avis puisque ce dernier a déclaré que le sujet « d[evait] plutôt être traité au niveau européen ».