Si le Livret A et l’assurance-vie sont deux placements appréciés des français, c’est bien l’immobilier qui se positionne en placement préféré des investisseurs de l’Hexagone. Selon une étude réalisée par le Crédit Foncier, ce sont pas moins de 70% des français qui privilégient cet investissement pour se constituer une épargne.
Les français aiment investir dans la pierre, loin devant les autres solutions d’épargne réglementées. Une étude menée par le Crédit Foncier conclut que ce sont 70% des français qui privilégient en premier l’immobilier, suivi par l’assurance-vie à 15%, des livrets d’épargne réglementés à 8% et enfin des marchés financiers à 7%. Toujours selon cette étude, on apprend que 94% des investisseurs “locatifs” sont ensuite très satisfait de leur investissement qu’ils ont réalisé au courant des six premiers mois de l’année.
Le Crédit Foncier a également interrogé les français sur leur motivation quant à l’investissement locatif. 51% d’entre eux ont expliqué leur décision par le fait de se constituer un patrimoine immobilier, 45% le voient comme un revenu supplémentaire pour leur retraite, et 43% y voient un moyen de réduire leurs impôts. Quant à la localisation de ces investissements locatifs, 5 régions françaises cumulent l’archi-majorité des investissements : l’Ile de France, l’Occitanie, la Nouvelle Acquitaine, la PACA et l’Auverge Rhône-Alpes attirent 82% de tous les investissements locatifs. On notera que 16,3% des nouveaux logements construits sont spécifiquement destiné à être de l’investissement locatif – contre seulement 11,6% en 2014.
Le Crédit Foncier a également mis en lumière le profil typique de l’investisseur dit “locatif”. Celui-ci a environ 45 ans, il vit en couple et il possède un revenu annuel de 70.300 euros en moyenne (à titre de comparaison, le revenu médian est de 20.300 euros en 2015 selon l’INSEE). Ces investisseurs cherchent avant tout des appartements plutôt que des maison (92% versus 8%) avec une surface moyenne de 45m².
Le coût moyen pour un bien acquis dans une optique locative est de 168.000 euros sur les six premiers mois 2017. Avec un revenu de 70.3000 euros en moyenne, il va de soit que les acquisitions sont réalisées avec une part importante de dette (parfois sans aucun apport) sur des échéances supérieures à 20 ans. La conjoncture actuelle avec ses taux faibles a évidemment soutenu la croissance de ce type de prêts – que ce soit auprès des banques ou établissements de crédit.
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