Le gouvernement a lancé une plateforme officielle qui permet aux internautes de signaler facilement les fraudes à la carte bancaire.
Baptisée Perceval, le nouveau système des pouvoirs publics a été lancé par ce dernier le 31 mai. Pour rappel, le colonel Nicolas Duvinage, président du centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N), avait indiqué, au mois de janvier, qu’une plateforme de ce type serait lancée. Si le nom de Perceval peut sembler anodin, l’acronyme signifie en fait « Plateforme électronique de recueil de coordonnées bancaires et de leurs conditions d’emploi rapportées par les victimes d’achats frauduleux en ligne ».
Semblable à un système de plainte en ligne, Perceval permet de faciliter les démarches qui font logiquement suite à une fraude à la carte bancaire. De fait, les internautes pourront éviter d’aller signaler cette dernière à la gendarmerie puisque les outils utiles seront disponibles en ligne. De la même façon, le système de la gendarmerie nationale permet d’accéder au remboursement des montants concernés par la fraude et la collecte de données pouvant permettre à arrêter les auteurs de l’infraction.
Comme le précise le gouvernement, il faut toujours être en possession de sa carte bancaire, mais aussi avoir fait opposition auprès de sa banque, un point qu’il ne faut pas négliger. Les internautes doivent aussi, logiquement, ne pas être à l’origine des sommes dépensées et avoir constaté des dépenses via les coordonnées de leur carte.
La plateforme est accessible via le site des services publics 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, que l’internaute utilise un mobile, une tablette ou un ordinateur.
Plus largement, la création de Perceval s’inscrit dans une initiative plus large qui englobe aussi des services tels que Pharos et, bientôt, la plateforme de lutte contre les cyber-escroqueries Thésée.