Le nouveau gouvernement français cherche à réaliser des économies importantes, et la prochaine réforme fiscale pourrait bien impacter certains avantages fiscaux. Certains craignent que l’assurance vie soit la prochaine cible; et le gouvernement souhaiterait doucement revoir les nombreux avantages liés à ce placement. Pour autant, les dernières rumeurs soutiennent qu’Emmanuel Macron ne compterait finalement pas toucher aux conditions de l’assurance vie dans le cas des décès.
Selon les dernières informations, la prochaine réforme fiscale de devrait pas annoncer de droits de succession sur l’assurance vie. En cas de décès, les héritiers ayant une relation avec le défunt (conjoint, pacs) ne seront toujours pas tenus de payer des frais sur le transfert de capital lié à une assurance vie. Pour les autres bénéficiaires, la date de souscription du contrat impliquera toujours diverses formes d’exonérations.
A l’heure actuelle, aucun placement ne permet d’obtenir des conditions fiscales aussi intéressantes que l’assurance vie, en particulier au niveau de la succession. C’est d’ailleurs pour cette raison que de nombreux parents n’hésitent pas à ouvrir des assurances vie pour leurs enfants, un peu à l’instar de ce que propose le robo-advisor français Yomoni.
Pour autant, Emmanuel Macron pourrait bien changer la fiscalité de l’assurance vie pour les retraits : aucune information n’a filtré à ce sujet, mais il s’agirait d’un bon compromis qui permettrait de ne pas trop nuire à ce placement. Dans tous les cas, on peut imaginer que cette réforme sera mûrement réfléchie, tant l’assurance vie permet de financer une large partie de la dette publique. Aujourd’hui, ce placement représente 1600 milliards d’euros (70% du PIB), soit bien plus que le Livret A et le LDD réunis. A titre de comparaison, ces deux derniers placements cumulent à la fin du mois d’avril 2017 un total de 369,5 milliards d’euros.