La startup française Lunchr a récemment indiqué qu’elle avait clôturé une levée de fonds de 11 millions d’euros.
En 2017, Loïc Soubeyrand lançant la jeune pousse Lunchr avec la volonté de proposer un autre modèle que les titres-restaurants actuellement en service en France. À l’époque, la fintech est soutenue immédiatement par le fonds Daphni lors d’une levée de fonds de 2,5 millions d’euros, tandis que la startup prétend vouloir lancer une application de précommande de déjeuner. Mais un an après, Lunchr révèle finalement sa réelle intention initiale : disrupter les titres-restaurants en mettant sur pied un nouveau modèle. Loïc Soubeyrand explique rapidement : « On a eu une stratégie « écran de fumée ». Cela faisait un an qu’on préparait notre produit, […] Sauf qu’on ne pouvait absolument pas dévoiler nos intentions avant d’être prêts techniquement, donc on s’est dit qu’on allait d’abord sortir la plateforme comme si on était B2C ».
Auprès de fonds tels que Daphni, mais aussi Indinvest, la jeune pousse a clôturé un tour de table de 11 millions d’euros. Ce budget devrait être investit afin de recruter des collaborateurs afin de passer de 20 à 60 personnes d’ici la fin de l’année. En 2019, une centaine de personnes devrait travailler pour la jeune pousse. De plus, Lunchr souhaite s’exporter à l’international dès l’année prochaine, une étape qui pourrait être franchie après une autre levée de fonds.
Pour ce qui est de son fonctionnement, Lunchr propose de fournir une carte bancaire MasterCard aux employés des entreprises, carte avec laquelle ces derniers pourraient régler dans près de 180 000 restaurants et supermarchés. Les commandes groupées semblent également être un positionnement fort puisque le système, relié à une application, permettrait de profiter de réductions allant jusqu’à 30%.
Actuellement, quatre grands acteurs tiennent le marché des titres-restaurant : Edenred (Ticket Restaurant), Sodexo (Chèque Restaurant), Groupe Up (Chèque Déjeuner) ainsi que Natixis (Chèque de Table). Néanmoins, aucun d’entre eux ne propose une solution dématérialisée similaire à la jeune pousse Lunchr.
Pour l’instant, quelque 600 entreprises travaillent avec la startup, et ce en seulement quatre mois.